Intérêts des Classes Préparatoires aux Grandes Écoles (CPGE)

Quel intérêt y a-t-il à faire une prépa ?

La CPGE est-elle un lieu de travail ? Oui, bien sûr, mais pas au sens d’un travail pénible (le tripalium antique), plutôt au sens d’une activité voire d'une passion dans laquelle vous êtes poussé.e à donner le meilleur de vous-même, à grandir intellectuellement et humainement, dans un environnement encadré et bienveillant.

Est-ce un lieu où l'on n'a plus de vie sociale ? Au contraire, car les relations que vous nouerez avec vos camarades seront solidaires et durables. La solidarité et l'entraide sont la norme au CIV, comme vous le constaterez en découvrant les témoignages des anciens élèves.

  1. Acquérir de bonnes méthodes de travail (ou/et les perfectionner...)

Un premier objectif consiste à vous apprendre à travailler rapidement, efficacement et à acquérir un esprit de synthèse. Vous améliorerez donc vos méthodes de travail, ce qui vous sera évidemment utile tout au long de votre vie. M. Darmon (sociologue auteur de Les classes préparatoires, La découverte, 2013), dit que les étudiants de prépa deviennent des « maîtres du temps ».

  1. Vous donner des outils de réflexion sur notre monde... et sur vous-même

Vous apprendrez des outils (économie, histoire, philosophie, langues, etc.) pour mieux comprendre le monde, en développant votre esprit critique. (Voir les témoignages, notamment celui d’Ayoub : «  Au CIV on apprend principalement à penser par soi-même, ce qui fait aussi la différence lors des concours. »)

Vous serez invités à réfléchir à votre formation et à vos étude ; il s'agit donc aussi d'un processus d'orientation personnalisé. Le "travail" doit aussi s'entendre comme un travail sur soi. Pour cela, vous bénéficierez d’un excellent encadrement, bienveillant et en petit groupe,  où l’on accorde « une attention à chacun » (M. Darmon).

L’entraide et la solidarité sont la norme au CIV et nous y sommes très attachés. (voir une fois encore les témoignages)

  1. Préparer et réussir les Grandes Écoles de Commerce

HEC - ESSEC – ESCP Europe mais aussi EM Lyon, EDHEC (Nice-Lille), Audencia (Nantes), GEM (Grenoble), etc. Il s’agit des vraies « Grandes Écoles » (reconnues comme telles par la CGE, soit 24 Écoles seulement en 2022). Les salaires de sortie, perspectives d'évolution, etc. ne sont évidemment pas les mêmes qu'ailleurs...

Au cours de vos années d’études, vous pourrez aisément partir étudier à l’international (en stage, campus, dans des universités partenaires – au coût français).  Vous découvrirez aussi le monde de l’entreprise grâce à vos stages, aux réseaux d'anciens élèves (alumni) et aux partenariats entre les Ecoles et les entreprises.

  1. Faciliter votre entrée sur le marché du travail, dans de bonnes conditions

L’expérience et le diplôme (de Master) vous permettront ainsi d'accéder à des postes de responsabilité dans tous les types d'entreprises et dans des domaines d'activité variés : marketing, audit, gestion, ressources humaines, culture …

Regardez par exemple le taux d’insertion, le niveau de salaire et le déroulé de carrière des anciens étudiants des Grandes Écoles comparés à d’autres formations (notamment post-bac).

En 2019, le taux net d'emploi à 3 mois était de 88,1%, et de 95,1 % à 18 mois. Le salaire moyen oscille entre 32.000 € et 40.000 € brut annuel, beaucoup plus évidemment pour certains secteurs (source : CGE 2021).

 

5. Et pour en savoir plus...

Un MOOC (cours en ligne), conçu par Skema et l'ESCP, se propose également de répondre de manière concrète et interactive aux questions que se posent souvent les élèves et leurs parents :
• Qu’étudie-t-on en classe préparatoire économique et commerciale ?
• Quelles Grandes Écoles de commerce peut-on intégrer ?
• Quelles sont les chances de réussite ?
• Quels sont les autres débouchés que les Grandes Écoles de commerce ?
• Quels métiers peut-on faire après une école ? etc.

Prépa ou Bachelor ?

D’autres structures comme les « Bachelors » (Bac +3 ou +4), par exemple, peuvent sembler plus accessibles – et ne se privent pas de « communiquer » sur le sujet ….

Demandez-vous pourtant :

1.quel est le niveau attendu pour y entrer et ce que cela dit sur la (faible) sélectivité de ces cursus

2. comment sont considérés ces étudiants par la suite, par les grandes entreprises, en France notamment, et ce que cela ouvre (ou non...) comme perspective de long terme

3. quel est le tarif de ces formations, puisque chaque année est facturée (au contraire des CPGE publiques, qui sont gratuites, et vous accompagnent au niveau Bac + 2 voire Bac + 3, grâce aux équivalences avec l'Université)

4.quel pourcentage d'étudiants peut poursuivre en Master (y compris au sein des vraies Grandes Écoles, 24 seulement...) – si vous parvenez à obtenir cette information…

Aujourd'hui, le Master devient la norme pour les postes de cadres.  Or les Bachelors ne permettent que très difficilement d'accéder au diplôme de Master.  Inversement, 95 % des étudiants passés par une CPGE atteignent par exemple le niveau M2 (Source : CGE 2021).

NB : sur les 200 "écoles de commerce" en France, seules 38 délivrent un diplôme de Master (bac + 5) et seules 24 ont le label "Grande École" (faisant partie de la Conférence des Grandes Écoles, ou CGE).

5. en somme, ce que vous espérez gagner d'une formation de 2, 3 ou 4 ans, moins sélective à l'entrée (mais nettement plus chère que certains cursus de fac), et dont les avantages sur le long terme restent à prouver.

Les prépas ne conviennent certes pas à tous les profils, mais il s'agit d'une formation de qualité, qui vous apprendra beaucoup sur le travail et sur vous-même, sans parler de toutes les opportunités d'avenir qu'elles vous offrira, quoi que vous fassiez ensuite.

Selon A. Guilhon, directrice de SKEMA :

« Entre les mille heures par an d’une prépa et les quatre cent cinquante heures d’un bachelor, on n’a pas affaire aux mêmes profils...» (Le Monde, 15.01.2020).

Si vous êtes un tant soit peu motivé.e, curieux et sérieux/se (même sans être le ou la premier.e de votre classe !), une prépa au CIV vous permettra pleinement de vous réaliser et de réussir vos études supérieures. 

Quelques éléments de réflexion

—Boichot Claude (2015) : « Les classes préparatoires aux grandes écoles sur le long chemin de l’ouverture sociale et de l’égalité des chances », Grand Angle n°64, juillet 2015

http://www.cge-news.com/main.php?p=1316

—Conférence des grandes Ecole (2015): Classes préparatoires  aux grandes Ecoles, pour en finir avec les idées reçues

http://www.cge-news.com/contenus//99/cms_pc/fichier/1288/150625174249_vrai-faux-2015.pdf