Ayoub G.

ECE

2012 Essec

En terminale ES, alors que l’idée d’aller en classe préparatoire ne me plaisait pas du tout en raison des nombreux retours négatifs que j’en avais, une simple discussion avec ma professeur d’anglais a suffit pour tout changer : “Est-ce que tu as regardé le CIV ? Ma fille y était et elle a beaucoup aimé !” Le CIV ? Jamais entendu parlé… Quelqu’un qui a apprécié ses deux années de classe préparatoire ? Intéressant… Quelques pages internet et une discussion Facebook avec un préparationnaire plus tard et voilà le CIV en tête de mes voeux post-bac. Sans m’en rendre compte je venais de m’engager dans une aventure formidable.

Les deux années passées au CIV ont été une expérience inoubliable, que ce soit sur le plan scolaire ou humain.

En arrivant au CIV, j’ai découvert un corps professoral d’excellente qualité, quelle que soit la matière concernée. Les enseignants ont des valeurs humanistes et cherchent à ce que les élèves donnent le meilleur d’eux-même quel que soit leur niveau en arrivant le premier jour. Ils ne sont pas là pour dispenser un cours magistral et corriger des copies: ce sont de véritables partenaires qui guident les élèves dans leur amélioration continue au cours des deux années de préparation.  
Par ailleurs contrairement à la plupart des autres classes préparatoires, les professeurs ne chercheront jamais à voir des élèves réécrire bêtement le cours sur une copie ou retranscrire une structure passe-partout. Au CIV on apprend principalement à penser par soi-même, ce qui fait aussi la différence lors des concours.  

Pour réussir en classe préparatoire il faut s’avoir s’organiser pour faire face à la charge de travail. Mais cette charge n’est en rien insurmontable au CIV surtout lorsqu’on y découvre que l’aventure y est collective et non individuelle.
Je n’ai jamais vu quelqu’un travailler seul, quelle que soit la matière étudiée, et c’est ce qui la force du CIV : la réussite se construit avec les autres. Au CIV, c’est avec les autres que j’ai appris, avec les autres que j’ai ri, avec les autres que j’ai surmonté les moments les plus difficiles et avec les autres que j’ai réussi. En faisant face à un même défi avec mes camarades, au-delà des études j’ai gagné des amis qui aujourd’hui constituent une grande partie de mon cercle le plus proche.
L’internat est sans doute l’élément qui rend toute cette magie possible. C’est en effet un lieu où la vie ne s’arrête pas et où les portes des uns et des autres sont toujours ouvertes. Les murs s’y font l’écho des états d’âme de leurs habitants. Ils sont tantôt silencieux lorsque tout le monde travaille, tantôt loquaces ou rieurs pendant les pauses. L’internat est aussi le lieu où les parties de football entre générations voient le jour et d’où s’envolent les contingents de joggeurs vers la forêt.